JEUDI CINÉMA #43 : UNE VIE CACHÉE
Nous poursuivons avec cet article, notre liste de recommandations de films, qui nous l’espérons, saura vous plaire et vous faire découvrir ou revisiter les œuvres anthologiques du cinéma qui sont selon nous primordiales à connaître.
Cette liste de films concoctée par nos soins est nommée “JEUDI CINEMA“, elle est numérotée et vous pouvez la retrouver dès maintenant dans la rubrique Cinéma de notre site.
Cette semaine, on découvre le film très touchant : Une vie cachée
Dans un précédent numéro, nous vous introduisions au cinéma de Terrence Malick avec un article sur le film “Le Nouveau Monde“. Cette fois-ci nous retrouvons ce réalisateur mystérieux pour le film que beaucoup considèrent comme son chef d’oeuvre.
Avec des jeux d’acteurs parfaitement maîtrisés, l’oeuvre se dote d’acteurs et actrices très talentueux : August Diehl, Valerie Pachner, Matthias Schoenaerts, Michael Nyqvist et Jürgen Prochnow.
Pourquoi il faut regarder ce film ?
Pour faire une entrée en bouche sur cette oeuvre, il serait d’abord judicieux de placer le contexte. Le film est une oeuvre biographique, qui retrace la vie de Franz Jägerstätter, un objecteur de conscience autrichien ayant refusé catégoriquement de prendre part à l’armée nazie pendant la Seconde Guerre mondiale.
La trame narrative en soi est donc très simple à poser : un paysan autrichien qui refuse de rejoindre l’armée.
L’important dans ce film, vous l’avez compris, ne va pas forcément être l’histoire, mais plutôt la façon dont le réalisateur arrive à nous transposer toute la tension, l’émotion, l’ambiance pesante et solennelle de l’époque. Un drame psychologique qui va être l’éclatant chef d’oeuvre de Terrence Malick.
Dans ce film, tous les différents points forts des films du fameux réalisateur vont être tous réunis dans ce splendide hommage à cet homme n’ayant jamais failli à ses valeurs. On va y retrouver un rythme parfait, une mise en scène très douce, un décor et une photographie à couper le souffle ainsi qu’un dénouement parfaitement orchestré.
La musique sublime, quant à elle, est composée par James Newton Howard.
Mais là où le film excelle, c’est surtout par sa maîtrise des silences et son ouverture sur les sons naturels. L’emboîtement de ce travail de bijoutier permet au film de frôler le divin. De capturer une parenthèse de l’histoire avec une beauté et une authenticité très rarement vue au cinéma.
On vous recommande donc fortement de regarder ce film en urgence en commençant par sa bande annonce ci-dessous.
Surtout n’hésitez pas, une fois le film visionné, à nous donner vos retours en commentaires en bas de cet article ou sur nos réseaux sociaux.
