Bienvenue sur cette série qui ajoute une rubrique toute inédite à notre catégorie Littérature et qui se nomme “Lectures Européennes”.

Cette rubrique, qui nous est proposé par Booky Mary, consiste à nous faire voyager et visiter tous les pays d’Europe à travers un livre emblématique pour chaque pays. Si cette rubrique vous plaît et que vous souhaiter découvrir tous les autres pays, sachez que les Lectures Européennes sont publiées un vendredi sur deux. Vous pouvez retrouver la rubrique à tout moment sur notre page Littérature.

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Ce nouveau numéro se porte sur l’Écosse nous vous laissons donc avec notre spécialiste en littérature pour ce voyage à travers l’Europe :

“Les #LecturesEuropéennes sont de retour avec ce nouveau rendez-vous, cette fois-ci en terre d’Écosse. L’une des quatre nations constitutives du Royaume-Uni, archipel comprenant les Hébrides, les Orcades ou les Shetland, a été, en raison de la position géographique excentrée de la Calédonie (anciennement l’Écosse), moins touchée par les invasions que l’Angleterre durant l’antiquité. Cependant au Moyen-Âge, elle subit des invasions norvégiennes des Orcades qui se compose alors de peuples divers, dont les Celtes et les Nordiques.

En 563, le moine irlandais Colomba d’Iona (ou Columkill) fonde un monastère sur l’île d’Iona (ce qui lui vaudra son patronyme), dans le royaume Scot de Dal Riada. Cette abbaye prestigieuse lancera des missions jusque sur les terres des Pictes et unifiera les peuples autour de la religion chrétienne. Les différents royaumes vont alors être absorbés par celui des Scots et former la Scotia, l’« Écosse » en français. La France ayant un lien très fort avec l’Écosse, puisqu’on parle souvent d’une « Auld Alliance » (« la Vieille Alliance ») entre les deux nations, alliance traditionnelle contre l’Angleterre signée en 1295. C’est à la fin du Moyen-Âge que la Scotia verra naître l’un de ces plus talentueux poète, William Dunbar (1460-1520), dont le nom apparaît pour la première fois en 1477 dans le registre de la faculté des arts à l’Université de St Andrews, où il rejoindra par la suite l’ordre franciscain de Saint Andrews et voyagera en France comme moine errant. Il passera plusieurs années en Picardie où une mission est envoyée de Grande-Bretagne pour trouver une fiancée pour le roi Jacques IV d’Écosse.

Il se joint à cette mission qui finira par trouver, en 1501, Marguerite Tudor. Son œuvre assez remarquable par son éclectisme, passant du religieux à l’érotique, du grand style au trivial jusqu’à l’obscène, ses poèmes se mêlent de multiples registres et s’ancrent dans ses expériences de vie. La traduction de ce livre, dédié à son œuvre, du moyen écossais au français moderne restitue, une langue du terroir, à la fois vivante et sensuelle, qui nous accompagne dans le monde complexe et unique de la vie quotidienne de la Cour écossaise de Jacques IV et de la cité d’Édimbourg entre 1500 et 1510.”

Pour aller plus loin :

Notre objectif chez TCE est bien sûr de vous pousser à visiter nos recommandations et vous inviter à renouer avec l’héritage Français et Européen. Nous avons pleine conscience que c’est en connaissant ses racines et son identité, que l’on est plus à même de s’épanouir, se défendre et prospérer.

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