1- Pour nos lecteurs qui ne vous connaissent pas encore, présentez-vous.

“Je suis russe, j’ai 43 ans et je vis en France depuis 1998. Je m’intéresse à la société, aux comparatifs interculturels, donc à l’anthropologie et à la sociologie pour parler plus simplement. J’enseigne l’éthique et l’intelligence sociale à SKEMA (une école de commerce), j’écris des articles, je viens de publier mon premier livre et j’ai commencé une chaîne Youtube. Toute ma production écrite et audiovisuelle se concentre essentiellement sur les sujets de société. Je cherche à comprendre son fonctionnement, qui est en métamorphose continue, et partager le fruit de mes recherches et analyses avec tout le monde.”

2-: Quel est votre parcours ? Votre jeunesse, vos études, vos projets déjà réalisés et vos succès passés ?

Je suis né en URSS dans le Donbass, là où se poursuit malheureusement le conflit depuis 2014. Je dis toujours que j’appartiens à la dernière génération soviétique, puisque j’ai eu le temps de goûter au communisme, version soviétique, et à ses « charmes » innombrables, bien qu’ils fussent déjà en fin de course.

Petit, j’ai pas mal bougé avec ma famille. J’ai vécu en Ukraine, dans les pays Baltes, en Russie bien sûr, en Mongolie et en Tchécoslovaquie (dans l’actuelle république Tchèque). A l’âge de 19 ans je suis arrivé en France pour continuer mes études supérieures. La vie a fait que j’y suis resté après mes études. Et cette année, cela va faire 23 ans que je fais « partie des meubles », tout en gardant un œil observateur sur la société française.

Après une expérience auprès des entreprises parisiennes (dans l’export, le conseil en stratégie et organisation, et autre), en 2012 j’ai commencé à écrire dans mon blog New Point De View. Ce sont principalement des réflexions sur la société (notamment occidentale, soviétique et post-soviétique), des analyses interculturelles pour essayer de comprendre et expliquer aux autres les difficultés d’entente et de compréhension mutuelle entre les peuples, les politiciens, les couples, les hommes d’affaires, et j’en passe.

En 2019 j’ai publié mon premier livre La psychologie des nouveaux riches • Le récit d’un serviteur qui est un essai-société atypique. J’y retrace mon expérience de travail avec des (très) riches en France, ce qui fait que le livre est basé sur des faits réels sans la moindre once de romance. Et à la fois c’est un essai sociologique, économique et politique où je propose le plafonnement des fortunes (à ne pas confondre avec le plafonnement des revenus) et j’argumente le fait que cela n’a rien à voir avec le communisme ou socialisme. En réalité, j’y mets dos à dos le capitalisme avec le communisme qui sont deux extrêmes inadaptés à la nature humaine. Aujourd’hui, je développe mon nouveau projet — interviewer des gens « out of the box » — sur ma chaîne Youtube.

3-: Qu’est-ce qui vous a amené à lancer votre projet ? Quelles sont les étapes qui vous y ont menées ?

“Ici, je risque de vous décevoir. Car je n’ai pas de réponse rationnelle et concrète. En revanche, je ferai probablement plaisir aux adeptes de spiritualité et de développement personnel, en disant qu’une force intérieure m’y a poussé. En 2012, après une perte d’emploi pour raisons économiques, j’ai senti que je devais tout changer. Et dans une espèce de nébuleuse de pensées j’ai entrevu le besoin d’écrire — la chose que je n’ai jamais faite auparavant. La suite des étapes fut une sorte de puzzle inexplicable (et trop long pour être exprimé en quelques lignes) qui m’ont amené à la vie que je mène aujourd’hui.”

4-: Pouvez-vous nous expliquer plus en détail en quoi consiste vos projets, votre démarche et pourquoi vous faites ce que vous faites ?

“J’ai toujours aimé comprendre les choses et pas simplement les survoler sans rentrer dans les détails. J’ai l’impression que c’est le moteur principal de ma production aujourd’hui.

Après avoir écrit et parlé en public de mes analyses et réflexions, j’ai voulu chercher au-delà de ma propre pensée et je me suis orienté vers les interviews des gens atypiques qui, aussi, cherchent à comprendre et analysent. Cela permet d’étoffer sa propre vision des choses, de confronter son regard à celui venant des horizons complètement différents, pour mieux comprendre le monde dans lequel nous vivons.

C’est cette quête et cette compréhension approfondie qui a toujours permis à l’humain de se surélever et d’évoluer. Pour moi, c’est intéressant, mais surtout important pour la pérennité et l’amélioration de notre espèce. Ça peut sonner creux et surfait, et pourtant c’est ce qui m’anime. C’est certainement pour cela aussi que je parle dans mon livre de la prochaine surélévation que la genre humain doit effectuer pour monter sur la nouvelle marche de son développement.”

5-: Qu’est ce que le conservatisme selon vous ? Et pensez-vous qu’il est important aujourd’hui ?

“De manière simpliste, c’est une propension à maintenir les façons d’antan de voir et de faire les choses ; de préserver les valeurs héritées de nos ascendants.

Le conservatisme extrême, c’est l’envie fanatique de ne rien changer, de garder à tout prix les usages et les us et coutumes d’antan. Une chose qui est impossible dans l’univers où tout change en permanence et passe d’un état à l’autre. La société humaine n’en est absolument pas l’exception. Tous les processus qui s’y déroulent évoluent en permanence. Et si le terme « évoluer » peut paraître tiré par les cheveux pour certains, alors on peut le remplacer par « changer ».

Le mécanisme du changement ne s’arrêtera jamais. A ce sujet je peux vous proposer de lire mon article : De la crise au progrès: Changement—Problème—Solution. J’y explique justement la logique du changement permanent.

Donc le conservatisme est bien sûr nécessaire jusqu’à un certain degré. Ne serait-ce que pour que certaines valeurs perdurent dans la société. Mais elles doivent, inévitablement, être revues et adaptées à l’époque qu’elles sont en train de traverser. Puisqu’elles ne peuvent pas demeurer inchangées ad vitam æternam. Pour cela, naturellement, le débat est vital dans toute société. Pas seulement aujourd’hui. Cependant il faut toujours chercher le juste milieu pour la préservation des valeurs, qui doivent être articulées dans l’actualité du moment. En d’autres termes, le conservatisme est toujours important, pas seulement aujourd’hui. Mais il doit être souple et intelligent, dans tous les sens du terme.”

6-: Que pensez-vous du contexte actuel de la société en Europe ? Et à l’échelle du monde ?

“Très vaste débat. Et puis à quel moment de l’histoire ce genre d’interrogation n’évoquerait de vastes débats de ses contemporains ?

Comme j’ai dit plus haut, le monde (et l’Europe en fait partie) est en permanente métamorphose, que celle-ci nous plaise ou pas. Statuer de manière univoque que ce monde va mal ou bien relèverait de la démence pure.

Le fait est qu’on a trop souvent tendance à penser que le monde va mal. C’est une réaction psychologique basée sur un tas de biais cognitifs, dont la nature humaine est bourrée jusqu’au paroxysme. Mais en même temps, tout voir à travers des lunettes roses serait tout aussi anormal.

Les péripéties que nous visons en Europe et dans le monde, que ça soit pendant le COVID ou même avant, nous montrent clairement que nous sommes en mutation. Celles que j’ai tenté de décrire plus haut en à peine quelques mots. On peut supposer que la mutation d’aujourd’hui serait plus forte et plus rapide que celles que l’humanité a connu par le passé. Mais ni vous ni moi n’ont assisté aux mutations et aux problèmes du passé, donc nous ne pouvons qu’émettre des hypothèses sur le degré de ces changements aujourd’hui. Seulement, à quel point nos hypothèses seront justes ?

Oui, beaucoup de choses nous font peur et nous déplaisent dans ce qui se passe aujourd’hui. Et compte tenu des recherches en anthropologie et en neurologie, l’humain a tendance le plus souvent à noircir le tableau. Ce mécanisme s’est ancré en nous au début de notre survie, lorsque l’existence humaine était incomparablement moins stable, moins confortable et plus dangereuse. Et malgré le confort, la sécurité et l’abondance dans lesquels nous vivons aujourd’hui, nous continuons à être régis par ces biais cognitifs, en pensant que tout va de pire en pire. Or, la réalité est souvent très différente.

Sommes-nous suffisamment ouverts d’esprit et prêts à accepter et à comprendre que, peut-être, le monde et l’Europe ne vont pas si mal ? Que ce ne sont que des métamorphoses d’une société qui évolue. (Bien trop lentement, d’ailleurs. Mais là c’est un autre sujet)

Et dites-vous bien qu’à l’échelle de l’histoire les problèmes, qui nous touchent aujourd’hui et nous paraissent comme énormes et graves, puissent paraître comme insignifiants aux générations futures. De la même manière que, aujourd’hui, nous n’accordons pas du tout la même attention aux métamorphoses qu’ont subi nos ancêtres il y a 100 ou 2000 ans. Un petit détail : tous changements — étant basés sur la science, le progrès social, etc — peuvent-être, pour ainsi dire, naturels et souhaitables. Mais les changements peuvent aussi être le fruit d’intérêts obscurs de quelques puissants qui parasitent la société entière. Et assez souvent, distinguer une frontière entre l’un et l’autre s’avère impossible. Or, le contexte actuel de la société n’en fait point exception. Nous ne sommes qu’au milieu d’une métamorphose permanente qui ne s’arrête jamais.”

7-: Si vous deviez donner 5 éléments sur lesquels tout français devrait sérieusement travailler au niveau individuel, lesquels seraient-ils ?

  • Réévaluer drastiquement la certitude d’être le nombril du monde, en tant qu’individu occidental et en tant que français.
  • Se rendre compte que le mode de vie mené par les Français — même par les gilets jaunes — est extrêmement privilégié comparé à la majorité de la population terrestre.
  • Être plus réfléchis au quotidien. Ici, « réfléchis » n’est pas le synonyme de « polémique », mais plutôt de « écoutant et cherchant à comprendre ». Tout le monde n’aurait qu’à y gagner !
  • Étudier l’histoire dans sa globalité, ainsi que ne pas délaisser aveuglement les valeurs des aïeux. Néanmoins, garder à l’esprit que tout dans ce monde, tôt ou tard, est sujet au changement.
  • Et enfin, dans une certaine mesure, ce conseil concerne toutes les nations sans exception, car personne n’aime se faire critiquer par des étrangers. Beaucoup de certitudes endurcies de génération en génération font que les gens sont persuadés de facto détenir la raison suprême. Or, je dirais que nous devrions tous savoir entendre la critique et les vérités venant d’ailleurs, notamment des étrangers. C’est le meilleur point de comparaison et de remise en question.

8-: Pouvez-vous nous partager votre ressenti sur la jeunesse d’aujourd’hui ?

“En enseignant dans une école de commerce, j’ai en face de moi les jeunes de 20-30 ans. Ce n’est bien sûr pas la totalité de la jeunesse qui nous entoure. Mais je peux dire de ces 20-30 ans que, dans leur ensemble, ils ne sont pas les pires représentants de la nouvelle génération. Même si, soyons honnêtes, on voudrait qu’ils soient plus attentifs, plus cultivés, etc.

Je remarque un paramètre assez intéressant et plaisant à la fois : ils sont assez sensibles à l’état du monde dans lequel nous sommes tous de nos jours. Ils voient et sentent assez bien ce qui ne va pas. Et, selon moi, c’est un très bon baromètre du fait que ces 20-30 ans ne sont pas complètement perdus pour la société, même s’ils ne sont pas tout à fait conscients des difficultés qui se profilent à l’horizon. Qui, de surcroît, ne sont pas de leur faute…

J’ai l’impression que les jeunes éduqués et instruits rentrent dans la vie adulte étant peu ou prou conscients et préparés. Même si quiconque pourrait redire plein de chose de la hauteur de ses 40, 50 ou 60 ans de vécu.

En revanche, les jeunes ayant eu une éducation passive, voire absente, et n’étant pas convenablement instruits n’ont pas du tout la même approche de la vie. Ceux-là font peur aux doyens de la société.

Mais à quelle époque c’était différent ? De tous les temps la société était divisée de la même manière qu’aujourd’hui. Et personne, je pense, ne saurait réellement estimer si la jeunesse d’aujourd’hui est mieux préparée pour la vie adulte qu’il y a 50 ou 100 ans. Car seuls les indices d’alphabétisation, de BAC et de doctorats obtenus ne véhiculent guère l’état global de la société et de son aptitude d’affronter le monde VUCA dans lequel nous évoluons depuis à peine quelques décennies.

Bref, c’est le sujet d’un livre, pas d’une réponse sur le coin d’une table.”

9-: Beaucoup de jeunes français cherchent à renouer avec leur héritage, quel est le meilleur moyen selon vous d’y parvenir ?

“Étudier l’histoire.

Il n’y a pas d’autres voies possibles. Churchill a dit « un peuple qui oublie son passé se condamne à le revivre ». Il avait parfaitement raison. Par exemple, si les jeunes Français d’aujourd’hui vont continuer à croire que la deuxième guerre mondiale a été gagné par les Américains, la citation de Churchill pourrait, peut-être, se réaliser dans un futur plus ou moins proche…

Pour renouer avec son héritage, il faut le connaître, mais il faut aussi le comprendre. D’où le deuxième point, que je martèle inlassablement à mes étudiants : il faut toujours chercher à comprendre. Et cette compréhension ne passe que par la lecture, l’écoute, le débat et surtout la comparaison ! Car toute cognition est basée sur la comparaison.

Donc comparez les sources d’information ; les pays et les modes de vie lors de vos voyages ; les pensées des uns et des autres ; les analyses différentes ; et enfin l’histoire à ce qui se passe aujourd’hui ! C’est d’ailleurs une des raisons pour laquelle j’ai voulu — après mes propres analyses sous l’égide « new point de view » — d’interviewer des personnes (très) différentes pour recueillir « d’autres points de view » venant de tous horizons.”

10-: Quels sont les principaux dangers qui menacent la civilisation européenne selon vous ?

  1. Je dirais le « chauvinisme analphabète » qui, comme vous pouvez le deviner, n’a rien à voir avec le souverainisme.
  2. Le suivisme aveugle de Washington, que ça soit au niveau de la France ou de l’Europe.
  3. Le politiquement correct qui fausse la donne et interdit d’appeler un chat un chat. Compte tenu des particularités culturelles, les Latins (et les Occidentaux plus généralement) aiment beaucoup — en mode « communication indirecte » — voiler la face du monde, l’embellir pour cacher la misère. Seulement, lorsque ça devient la règle érigée au rang de la loi, les non-dits et les doubles standards font surface, ce qui ne mène jamais vers un avenir radieux. C’est un soviétique qui vous parle…

11-: Quels sont les principaux espoirs et leviers qui permettraient de surpasser ces menaces ?

“Prenant en compte ma réponse précédente, je devrais écrire un livre pour répondre à cette question. Alors, j’essaie juste d’en esquisser le contenu.

Pour moi, la première chose qui prime sur tout et avant tout, c’est l’instruction. Il n’y a pas d’autres espoirs, d’autres armes plus puissantes ou d’autres leviers que l’instruction continue, dans les domaines touchant peu ou prou à la nature humaine et aux principes du fonctionnement social.

Selon moi, c’est là-dedans que sont codifiés absolument tous les secrets du fonctionnement social, de la politique, de l’économie, etc. En les comprenant, on peut plus aisément les analyser et donc se construire des grilles de lecture et une image du monde bien plus proche de la réalité que celle qui habituellement gravite dans le (sub)conscient collectif. Donc encore et toujours : lecture, écoute, débats. Et ce, en continue. Le monde et la société ne sont pas figés. Il faut être en permanence à l’affut de l’histoire, des changements et tendances en cours.”

12-: Y a t-il un sujet qui vous paraît délaissé aujourd’hui ou que vous considérez ne pas voir suffisamment dans les médias ou le débat public ?

“Sans vouloir tirer la couette de mon côté, c’est le sujet dans lequel je fais ma recherche et je publie mes analyses depuis bientôt 10 ans — l’intelligence sociale. Comme j’ai dit plus haut, c’est dans les mécanismes sociaux que se cachent tous les secrets de notre société et de son organisation, pays par pays.

Les écoles (quelles qu’elles soient) ne prennent pas au sérieux ce sujet. Le marketing et la finance sont bien plus importants. Les entreprises préfèrent investir dans les formations d’Excel ou d’autres progiciels, plutôt que dans l’étude du fonctionnement de la ressource principale de n’importe quelle boîte — l’humain. Les médias, majoritairement, ne parlent que des attentats, du COVID, des batailles présidentielles et des problèmes économiques ; et en période estivale des autoroutes bouchées par les départs simultanés vers les campings où après les premiers coups de soleil on va pour la énième fois élire la Miss Camping, joyeusement agrémentée par le karaoké généralisé.

Personne, ou très peu, ne parle de la racine de tous les maux du fonctionnement humain. Car en intégrant les notions comme l’éthique sociale et l’intelligence sociale dans le quotidien des écoles, des entreprises et des gouvernements on pourrait, j’en suis certain, améliorer un tas de choses.”

13-: Pouvez-vous nous donner un livre, un film et une musique qui selon vous vous représentent, ou auxquels vous tenez ?

“À mon adolescence j’ai été marqué par le film Forest Gump. Pour moi, c’est un livre ouvert sur la nature humaine et sur le genre humain, en dehors d’être un des meilleurs scénarios que je n’ai jamais vu produit au cinéma.

Je peux aussi conseiller le livre La psychologie des foules de Gustave Le Bon. En dépit des critiques que l’on peut aujourd’hui entendre à l’endroit de cette œuvre, moi, je vous dis : sachez lire entre les lignes et de manière détachée. Cette analyse de nature humaine par Gustave Le Bon n’a pris aucune ride depuis 1895.

D’ailleurs, vous aurez compris, le titre de mon premier essai fait référence à cet ancêtre de la psychosociologie contemporaine. Et pour en compléter la panoplie : Utopies réalistes de Rutger Bregman avec Non, ce n’était pas mieux avant de Johan Norberg. Ça permet de relativiser et de prendre de la hauteur.”

14-: Que pensez-vous pouvoir apporter à quelqu’un qui vous découvre ?

“« Un autre regard sur le monde » qui est la devise de mon site NewPointDeView.com, ainsi que de toute ma production écrite et audio-visuelle. Ma tâche principale et mon intérêt consistent à chercher à comprendre des sujets variés, les analyser et en transmettre le résultat à tous ceux qui veulent comprendre, comparer, découvrir, envisager les choses différemment et sont prêts à changer d’avis.

Cela étant, tout le monde peut me faire changer d’avis en réagissant à ma production de manière constructive. Je ne dirai jamais non ! Et ce n’est même pas de la self-publicité. J’ai toujours fonctionné ainsi.”

15-: Quels sont vos projets à l’avenir ? Dans les prochaines semaines et mois, à court terme, mais également votre vision à long terme.

“Interviewer sous forme de débat des gens (personnalités) sortant des clous qui peuvent apporter des analyses nouvelles, inattendues, atypiques, un nouveau courant de pensée. Le projet est déjà en cours. Je suis en plein développement et concrétisation. Premières interviews en 3 langues (français, russe, anglais) sont déjà en ligne.

Une fois que ce projet est sur les railles et que j’arrive à m’entourer d’une équipe de pros (cadrage, montage, community management), ça me permettra de déléguer beaucoup de tâches et de revenir à l’écriture. Quelques sujets déjà en tête pour de nouveaux essais…”

16-: Où peut-on vous suivre ? Sur quel média ou réseau êtes-vous le plus actif ?

Essentiellement sur ma chaîne et Insta, mon blog, mon site d’auteur et ma page Facebook

17-: Un mot pour la fin ?

“Cherchez à comprendre !”