Bienvenue sur cette série qui ajoute une rubrique toute inédite à notre catégorie Littérature et qui se nomme “Lectures Européennes”.
Cette rubrique, qui nous est proposé par Booky Mary, consiste à nous faire voyager et visiter tous les pays d’Europe à travers un livre emblématique pour chaque pays. Si cette rubrique vous plaît et que vous souhaiter découvrir tous les autres pays, sachez que les Lectures Européennes sont publiées un vendredi sur deux. Vous pouvez retrouver la rubrique à tout moment sur notre page Literature.
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Ce nouveau numéro se porte sur la Belgique nous vous laissons donc avec notre spécialiste en littérature pour ce voyage à travers l’Europe :
Pour le septième ouvrage des #LecturesEuropéennes, nous partirons à la rencontre d’un de nos voisins, la Belgique. Depuis sa création en 1830, la Belgique compte parmi les derniers royaumes d’Europe, se situe à mi-chemin entre l’Europe germanique et l’Europe romane et est un pays de tradition catholique romaine.
La littérature belge, dû à l’histoire du pays, est partagée entre les francophones et les néerlandophones, car les auteurs flamands et wallons ne peuvent être “rassemblés” sous une seule bannière, j’ai donc dû faire une choix entre ces deux “courants”, et mon choix s’est porté sur Georges Rodenbach (1855-1898), un écrivain symboliste francophone.
Issu d’une famille aristocratique d’origine allemande, il fait de brillantes études au collège Sainte-Barbe puis se concentre sur sa passion pour l’écriture. Son oeuvre Bruges-La-Morte publiée en 1892, lui assura une grande renommée dans le Paris littéraire notamment.
Ce roman suit les errances du personnage de Hugues Viane choisit de se réfugier à Bruges pour fuir une grande ville “cosmopolite” après la mort de sa femme. Il essaie d’y mener une vie calme avec sa dévouée servante, tout en cultivant sa douleur dans le souvenir de sa défunte épouse. Mais il n’a pas choisi Bruges par hasard, cette cité qui devient un personnage à part entière , est omniprésente dans le récit, elle s’associe à son chagrin et à la femme qu’il a perdu.
Oscillant en permanence entre le poème en prose et le roman gothique, Georges Rondenbach retranscrit toute la douleur de la séparation et l’exaltation d’une seconde chance, l’auteur nous offre un mythe d’Orphée revisité avec une densité stylistique très appréciable et toujours envoûtante.
Ce roman se positionne comme une référence du symbolisme littéraire et laisse tout l’espace à son lecteur pour tisser ses propres interprétations quant aux personnages et à la signification de cette ville si mystérieuse.”
Pour aller plus loin :
Notre objectif chez TCE est bien sûr de vous pousser à visiter nos recommandations et vous inviter à renouer avec l’héritage Français et Européen. Nous avons pleine conscience que c’est en connaissant ses racines et son identité, que l’on est plus à même de s’épanouir, se défendre et prospérer.
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