Bienvenue sur cette série qui ajoute une rubrique toute inédite à notre catégorie Littérature et qui se nomme “Lectures Européennes”.
Cette rubrique, qui nous est proposé par Booky Mary, consiste à nous faire voyager et visiter tous les pays d’Europe à travers un livre emblématique pour chaque pays. Si cette rubrique vous plaît et que vous souhaiter découvrir tous les autres pays, sachez que les Lectures Européennes sont publiées un vendredi sur deux. Vous pouvez retrouver la rubrique à tout moment sur notre page Literature.
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Ce nouveau numéro se porte sur la Macédoine, nous vous laissons donc avec notre spécialiste en littérature pour ce voyage à travers l’Europe :
“Pour ce nouvel ouvrage des #LecturesEuropéennes, rendons-nous en Macédoine. Ce nom désigne d’abord un royaume antique, dont le souverain le plus connu reste Alexandre le Grand. En 395, elle est divisée en deux avec Rome et Constantinople pour capitale. Elle fut incluse dans l’Empire byzantin. À partir de 500, des Slaves chrétiens venus du Nord traversent le Danube et s’installent dans la péninsule. Ils atteignent la Macédoine au VIIe siècle et s’y installent définitivement. Ils se développent et transmettent la richesse de leur culture jusqu’à ce que les Ottomans envahissent la région et l’organisent selon leur loi. Certaines populations sont obligées de se convertir à l’islam pour échapper à l’esclavage et aux confiscations des terres et à la pédomazomie (rapt des premiers-nés mâles pour en faire des janissaires) car seuls les musulmans peuvent alors jouir de droits.
Les musulmans terrorisent la population chrétienne tout en neutralisant les haïdouks encore plus vers la fin de l’Empire Ottoman. Afin de fuir l’insécurité croissante dans les campagnes, de nombreux Slaves quittent leurs villages et s’installent dans les villes, ils amorcent alors une rechristianisation et une reslavisation des centres urbains pour résister et former une nouvelle classe moyenne. Après de nombreuses guerres et autres partages du pays, la Macédoine du Nord déclare son indépendance le 8 septembre 1991, et se proclame “République de Macédoine”. À la fin du XVIIIe siècle, une littérature macédonienne apparaît, et, en 1792, Marko Todorovitch publie à Vienne le premier livre en macédonien.
Depuis, de nombreux talents enrichissent cet héritage comme Venko Andonovski, un écrivain et dramaturge macédonien né en 1964. “Sorcière” est son premier roman. Il prend place en 1633 où le prêtre Benjamin, ami du pape, de Galilée et de Descartes, est envoyé en mission dans sa Croatie natale. Face au Grand Inquisiteur de Zagreb, il devra défendre la belle Jovana, insaisissable rousse de Macédoine et résoudre des mystères qui l’emmèneront infiniment plus loin qu’il ne croyait. Un bijou dont Milan Kundera dira que c’est “grand roman européen. Lisez-le avec tout l’amour qu’il mérite.”
To go further:
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