JEUDI CINÉMA #50 : AUTANT EN EMPORTE LE VENT

JEUDI CINEMA THE CONSERVATIVE ENTHUSIAST

Nous poursuivons avec cet article, notre liste de recommandations de films, qui nous l’espérons, saura vous plaire et vous faire découvrir ou revisiter les œuvres anthologiques du cinéma qui sont selon nous primordiales à connaître.

Cette liste de films concoctée par nos soins est nommée “THURSDAY CINEMA“, elle est numérotée et vous pouvez la retrouver dès maintenant dans la rubrique Cinema of the platform.

Cette semaine, on découvre le chef-d’oeuvre : Autant en emporte le vent

L’un des plus grands chefs-d’œuvre du septième art est bien entendu le sublime long-métrage du réalisateur Victor Fleming qui a réussi l’une des plus belles adaptions à ce jour.

À l’affiche du film, on retrouve les acteurs anthologiques : Vivien Leigh, Clark Gable, Leslie Howard, Olivia de Havilland, Hattie McDaniel, Thomas Mitchell, Barbara O’Neil, Evelyn Keyes, Ann Rutherford, Oscar Polk, Butterfly McQueen et bien d’autres.

Why do we have to watch this film?

Ce film grandiose, adapté du roman de Margaret Mitchell, est l’une des plus belles réussites de l’histoire du cinéma.

Paru en 1939, le film traversera la Seconde Guerre mondiale et malgré l’apocalypse frappant le monde, le film agira comme un vrai joyeux lumineux au milieu des ténèbres, redonnant espoir.

Ce succès titanesque recevra 8 Oscars, dont celui du meilleur film et du meilleur réalisateur. Mais le film est également rentré dans l’histoire car il permettra à la première actrice afro-américaine d’obtenir un Oscar.

En 1998, le film, toujours indépassable, sera classé par l’American Film Institute comme le 4ème meilleur film américain de tous les temps.

Le film est toujours considéré à ce jour, comme l’un des 10 meilleurs films de tous les temps. Il a engrangé plus de 3 milliards de dollars.

Ce récit magnifique que nous offre le film, à la fois poétique, dramatique, riche en rebondissements mais surtout, absolument splendide visuellement, est une véritable prouesse pour l’époque. Lorsqu’on le visionne, on a presque l’impression de voir une peinture de grand maître devenir vivante et nous raconter une histoire.

Cette histoire d’ailleurs, totalement saisissante, nous raconte la vie de deux américains Sudistes, Scarlett O’Hara and Rhett Butler, pendant la Guerre de Sécession, qui verront leur monde s’effondrer autour d’eux et qui traverseront les difficultés en se cherchant, s’aimant et se faisant l’un pour l’autre, un jeu de séduction permanent.

L’héroïne principale, insouciante dans son monde encore intacte, avant que le bouleversement majeur de la Guerre de Sécession ne vienne tout détruire.

Le contexte qui pourrait laisser penser à un récit historique spécifique est en réalité bien plus large et bien plus philosophique. Très vite, on s’aperçoit que la Guerre de Sécession ne sert que de fond à des questionnements bien plus grands.

Le film nous fera les témoins de deux individus provenant d’un monde beau, raffiné, traditionnel, intact et idyllique. Ces deux héros, nous les verrons traverser un changement complet de paradigme, les voyant perdre tous leurs repères et constatant la disparation du monde traditionnel qui sera supplanté par la modernité et de toutes nouvelles mœurs.

Bien plus largement encore, le film nous apprend que la résilience et le détermination, dont peut faire preuve l’être humain lorsqu’il est en difficulté, peut accomplir des prouesses.

Mais par-dessus tout, cette peinture filmique, nous berce au sein de multiples tragédies et d’histoires d’amour, renforçant à la fois le caractère des personnages mais aussi indirectement, le nôtre, nous faisant grandir et mûrir au fur et à mesure du récit.

On vous recommande donc fortement de visionner ce chef-d’oeuvre, en découvrant d’abord sa bande annonce.

Surtout n’hésitez pas, une fois le film visionné, à nous donner vos retours  en commentaires en bas de cet article ou sur nos réseaux sociaux.